INSTITUT DE RECHERCHES DE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE
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Les mathématiques seraient un langage comme les autres qui déterminerait les savoirs par leur ontologie cachée : l’indétermination d’Heisenberg
Juillet 2021 - numéro 19.2
La mathématisation de la physique et de la science fait courir le risque d’une absorption des réalités au point de les confondre avec les symboles qui servent leur représentation. Ce projet pythagoricien et galiléen comprend une ontologie cachée, celle de la déréalisation du monde dans sa représentation. La physique n’est qu’un reflet de sa représentation, manifestant progressivement sa compréhension de l’ontologie cachée de son langage, et non du réel. Cette première étude sur l’indétermination d'Heisenberg montre comment le physicien reflète le dilemme des ordinaux et des cardinaux. La disparition du réel est une conséquence de la primauté des mathématiques : la logique de l’imaginaire.
La rhétorique des objets
Juillet 2019 - numéro 17.1
Les objets de l'interlocution ont une influence sur la rhétorique en raison des contraintes inhérentes à leurs instructions d'utilisation. L'examen des contraintes de l'objet permet de voir son influence sur le style et aussi les limites qu'il impose à l'argumentation. L'exigence de brièveté modifie en profondeur les pratiques et la relation à son environnement en suivant l'exemple des théories exposées au moment opportun par McLuhan. Cette rhétorique de l'objet conduit en outre à la réification progressive de l'intelligence dans des pratiques automatisées.
La pensée ouverte de Denis Mieville
Janvier 2020 - numéro 18.1
Son interprétation de Lesniewski et Grize est à l'origine d'une critique de l'axiomatique. A leur suite, Mieville développe une pensée ouverte et créatrice. Critiquant la logique standard, ses recherches s'intéressent à la dynamique créative interne des langages et à la fonction des contextes producteurs des vérités. Très conscient des limites de chaque logique, il préfère une pensée en projet, ouverte plutôt que l'institutionnalisation d'un savoir figé et infécond.
Généalogie et limite de la rhétorique des nombres
Décembre 2019 - numéro 17.2
Les nombres jouent un rôle remarquable dans la philosophie européenne en raison de la permanence de la doctrine pythagoricienne. Sa rhétorique des nombres exerce sa force de la même manière qu’une nouvelle religion. La généalogie de cette méthode d’argumentation souligne son pouvoir de servir la rhétorique politique et l’administration scientifique des sociétés modernes. Cette généalogie montre les limites du paradigme du langage comme calcul, qui rejette la rhétorique de l’ethos ou du pathos. Ces formes de rhétorique expliquent l’opposition contemporaine entre le langage technocratique et les langages qualifiés de populistes.
Des limites de l'arithmétique de Peano à la pensée spéculative des objets relationnels
Décembre 2016 - numéro 14.2
Cet article étudie quelques concepts clés dans la pensée de Peano, à savoir ceux qui se sont révélés importants pour la formulation des axiomes. La présence de ces concepts montre que l’arithmétique utilise d’autres formes d’abstraction au moment même où le mathématicien tente de construire ses bases. Ce processus exige des jugements qui ne sont pas mathématiques. Ce sont l'équivalence, la congruence, l'abstraction qui révèlent une pensée spéculative dans le travail du mathématicien qui légitime la transition vers un autre pratique de la langue : la spéculation.
Du formalisme au métalangage : Introduction à un discours sur les relations et les concepts
Juillet 2016 - numéro 14.1
Cet article étudie les relations entre les symboles et entre les langues. Ces relations montrent que la logique a soutenu une théorie de la séparation depuis G. d’Occam jusqu’à l’analyse logique. Les relations entre les symboles, entre les langues et entre les sujets (auteurs et lecteurs) montrent l’insuffisance de cette seule langue formalisée. Et cette insuffisance révèle la présence des concepts et du métalangage au-delà des règles et des principes mathématiques. Ces autres règles : performative et expressivité caractérisent un discours et une théorie des concepts. Ils enrichissent une mathématique incomplète comme Husserl et Gödel le montrent. Le métalangage annonce une révolution épistémologique quant à la façon de faire de la science.
Le discours scientifique sur les discours publics et les êtres du langage
Décembre 2015 - numéro 13.2
Le discours scientifique sur le discours public est également un discours public. Mais le langage scientifique se prétend description neutre de la réalité. Nous suggérons de décrire les différents modes d’être de la langue selon leurs figures caractéristiques de jugement et leur relation à la vérité. Cette carte des modes de la langue révèle la relation que les auteurs développent avec leur propre discours. Trois exemples : Locke, Comte et Bakounine montre ces êtres de la langue. Puis, l’étude du discours scientifique montre qu’il nie ces êtres de la langue et emploie des néologismes fortement techniques, des termes abstraits et une écriture impersonnelle, figures de style pour cette apparente neutralité universelle.
Langages ordinaires, formalisés et métalangages : la révélation de la pluralité
Juillet 2015 - numéro 13.1
Cet article traite de la pluralité des langues, de leurs pratiques existentielles aux langues logiques et métalangage. Cette succession de langues s’accompagne de trois formes de jugement (adéquation, cohérence et croyance), et de trois valeurs de vérité. L'analyse de cette pluralité révèle la présence de la polysémie, de la performativité et de l'expressivité. Cette dimension herméneutique incite à une théorie du concept en dehors du seul formalisme logique.
Théorie politique hétéronome : la distanciation. Quand l’argumentation se réfère à une distance
Juillet 2014 - numéro 12.1
Nous avons démontré avec K. Gödel que l’incomplétude limite la langue. L’objet a toujours un environnement et un discours a toujours des références. C’est pourquoi autonomie et hétéronomie déterminent une distance bipolaire entre l’élément et l’ensemble qui l’entoure. La théorie politique se construit dans une distance. et elle utilise des autonymies. Nous examinons ici la distance par l'hétéronomie chez Castoriadis, celle par le social de Gadamer et Cassirer puis celle de l'histoire chez Marcuse.
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La politique a l’épreuve de l’incomplétude de Gödel. Le paradoxe ou le défaut d’argument
Décembre 2013 - numéro 11.2
Cet article se concentre sur les conséquences du théorème d'incomplétude et sur l’explication de la signification du paradoxe de la théorie des ensembles. Cette théorie est fondée sur la croyance naïve d'évidences commodes mais aporétique, confirmant ces intuitions avant tout langage rationnel. Le discours rationnel est à cours d'arguments et sa vérité se jour hors des limites de la raison instrumentale.